Combattre ses pensées négatives, Joël Pralong

|||

«Je ne vais pas bien, je broie du noir, je déprime, je n’ai plus de goût à rien… » Que ce soit de courts moments de découragement ou une déprime bien installée, nous ressentons tous des états d’âme, des coups de blues ou de cafard, des phases de mauvaise humeur ou de véritables angoisses.

 

Dans ce livre, Joël Pralong montre comment changer notre regard sur ces pensées négatives qui gâchent notre quotidien car « ce n’est pas l’événement qui nous rend heureux ou malheureux, mais l’interprétation qu’on s’en fait. » Il nous aide à décrypter nos sautes d’humeur comme nos crises d’angoisse et propose des moyens très simples pour trouver ou retrouver la paix intérieure.

Si nous voulons choisir la vie, si nous décidons à partir d’aujourd’hui de ne plus être « nos propres bourreaux », la balle est dans notre camp ! Au bout de la course, le résultat en vaut la peine puisqu’il consiste à trouver le véritable amour, à vivre dans et par l’amour.

Editions des Béatitudes




 

Le vertige du suicide du désespoir à l’espérance

 

Ce livre en est un, brûlant d’actualité.

Il m’a été comme imposé de l’intérieur à la suite d’un chapitre intitulé « Le vertige du suicide » qui figure dans mon dernier ouvrage . Le sujet a flashé plus d’un lecteur, suscitant pas mal de réactions, d’interrogations, et aussi de soulagement.

Le suicide est un thème tabou. On en a honte. On n’ose pas en parler.

Les familles touchées par ce drame ne savent pas toujours comment l’annoncer, le diffuser, en parler. Sur le faire-part de décès certaines notent : « A la suite du départ tragique de… », ou à l’inverse : « Il a décidé de nous quitter… de rejoindre la lumière…de retrouver ceux qui l’aiment… », et parfois avec un brin de poésie : « Il a choisi d’aller flirter avec les étoiles. »

Comme prêtre, en préparant les funérailles, les proches me demandent parfois de ne pas faire allusion au suicide, de parler plutôt d’un accident, d’un départ tragique, etc. Cela montre bien l’angoisse et la honte qui se cachent derrière cette réalité.

Et qui plus est chez un croyant, un chrétien, qui se rappelle que jusque dans les années 60, un suicidé n’avait pas droit à des obsèques chrétiennes !

Le suicidé va-t-il au Ciel ? Est-il sauvé ?

Comment en parler avec les familles qui ont passé par là ?

Comment faire son deuil ? Qu’en dit l’Eglise ?

Pour ne parler que des questions les plus courantes.

Il y a bien quelques ouvrages qui abordent ce sujet, mais principalement d’un point de vue psychologique et sociologique. Un « vide spirituel » demeure pour venir répondre à ces questions de foi, pour aider, accompagner les personnes en deuil et en questionnements.

C’est humblement et en tremblant que j’ai relevé le défi d’écrire ce livre, priant Dieu de me guider. Il est surtout le fruit de mon expérience pastorale auprès des personnes qui vivent ce genre de situation.

Avant d’être prêtre, j’étais infirmier en psychiatrie.

Dans un précédent livre , je raconte mon premier contact avec l’institution psychiatrique : le choc !

Par la suite, du dedans de ces êtres à la chair vulnérable et au psychisme en faux plis, je percevais le rayonnement de quelque chose d’incomparablement humain, qui échappe au regard superficiel. Ce quelque chose qui aimante le cœur du soignant et le porte à aimer par delà les apparences. Une sorte diamant inaltérable qui ne peut mourir avec la mort, quelles qu’en soient les circonstances. J’acquis la certitude que rien ni personne ne peut lui porter atteinte. Je sais aujourd’hui qu’au fond de l’humain le plus brisé physiquement, psychiquement, sentimentalement, subsiste un amour plus fort que la mort, la haine et le désespoir. Un amour fondé sur un autre amour, un Amour immense qui veut qu’aucun de nous ne se perde, Dieu ! « L’homme passe l’homme », disait Blaise Pascal, et avec raison. L’homme dépasse ce que l’on peut percevoir de lui. Il y a en lui des liens qui le relient à Dieu, qui font de cet homme un fils de Dieu par Le Fils Jésus. Dieu pourrait-il laisser sombrer son enfant dans le désespoir à tout jamais ? Bien sûr que non !