Luce Péclard

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Luce Péclard, écrivaine et poétesse, est née en Suisse à Pailly dans le canton de Vaud où elle est revenue se fixer en 1980 après un séjour de 25 ans à Genève. Entre 1956 et 2008 elle a publié 14 recueils de poèmes, du classique au vers libre, ainsi que deux récits: en 1961, avec réédition augmentée en 1985, "Sortilèges d'enfance - Ferventes saisons", dédié à la magie de l’enfance, et, en 1989, "Le Détour Souabe", contant le destin d’une famille allemande pendant et après la guerre.


Elle a reçu le Prix de la Fondation Gaspard Vallette à Genève en 1970, et le Prix de l'Année Poétique de la Société des Poètes et Artistes de France à Genève, en 1992, pour son ouvrage: "L'Etoile Solitude". Ce même recueil lui a valu, le 30 octobre 1994, le Prix international Manzoni-Nabokov à Stresa, Italie. Le 30 juillet 1994, au cours d'une cérémonie à Grône/Loye en Valais, elle est devenue titulaire des insignes de la Renaissance française, médaille d’argent (1994) et médaille d’or (2001) du rayonnement culturel. Elle a publié à fin 1994 un recueil de 36 sonnets classiques: "Champ libre", préfacé par l'écrivain Anouchka von Heuer. Ce recueil lui a valu, en 1995, le Prix de la Plume d'Or de la Société des Poètes et Artistes de France (SPAF) à Genève et, en 1996, le Grand Prix de Poésie francophone Henry Meillant de la SPAF à Poitiers. Au tournant de 1997/98, elle a publié un deuxième recueil de 36 sonnets: “Vaste Ciel”, préfacé par l’écrivain Paule d’Arx, Dr ès lettres, recueil qui a obtenu en 1999 le Grand Prix biennal de Poésie Luc Vuagnat de la SPAF à Vals-les-Bains, Ardèche. “Champ libre” et “Vaste Ciel” réunissent ainsi un cycle de 72 sonnets d’inspiration résolument contemporaine.

En janvier 2001, parution du recueil : « Livre d’Heures », Couronne de sonnets, préfacé par Pierre-Marie Pouget, Dr ès lettres, avec 16 illustrations de Michel Bénard, peintre de Reims. Cet ouvrage a obtenu en juin 2000 le 1er prix Vitrail francophone, concours Champagne 1999/2000 de la SPAF avec médaille de la Ville de Reims, puis, le 30 juin 2001, à Paris, le Prix Anna de Noailles de la Société des Poètes Français, et le 30 septembre 2001 à Yenne-Chambéry le Diplôme d’honneur Wilfrid Lucas et médaille de la Société des Poètes et Artistes de France. Il est réédité en 2001, 2003 et 2008.

En mai 2002, dans le cadre du Centenaire de la Société des Poètes Français, elle reçoit le 3e prix du Grand Prix International de Poésie de la Ville d’Arles pour un manuscrit de 18 sonnets, complété ensuite à 30 sonnets et intitulé : « Sonnets invitatoires », paru début 2004 avec une préface de Pierre-Marie Pouget, Dr ès lettres.

En décembre 2006, elle publie son 5e recueil de sonnets, sous le titre de « La sentinelle dit », préfacé par Claude Martingay, écrivain, et qui fait l’objet, en 2007, d’une recension élogieuse de Michel Bénard, lauréat de l’Académie Française.

Luce Péclard présente : "Le gué des jours, semainier poétique, symbolique et philosophique ", composé de quatrains pour chaque jour de l’année, publié en automne 2008. (Voir présentation).

L'auteur est lauréate 2008 du "Prix européen de poésie francophone Léopold Sédar Senghor, décerné sans candidature par le Cénacle européen de Poésie, Arts et Lettres et remis le samedi 10 mai 2008 à l’Espace Culturel Mompezat à Paris.

Luce Péclard est membre de diverses sociétés d'écrivains suisses, du Cercle Romand de Poésie Classique, du PEN Club de Suisse romande, de la Société des Poètes et Artistes de France (SPAF) et de la Société des Poètes Français (SPF). Elle a tenu, plusieurs années, une chronique littéraire dans divers journaux genevois, puis vaudois. En 1991, elle a fondé les Editions du Madrier à CH - Pailly/VD : culturactif.ch/editions/madrier.htm
culturactif.ch/ecrivains/peclard.htm.

 




"Pars si tu peux!"

 

 

Recueil de poèmes avec préface et illustrations de Jacques Herman (Ed. du Madrier, 2012)


Faut-il partir pour revenir changé ?
On peut bien fuir, l’urgence nous rappelle !
Ce qui demeure, en vérité,
C’est toujours l’urgence essentielle.

Dans sa préface au nouveau recueil de Luce Péclard, Jacques Herman pointe du doigt la clé qui en ouvre la poésie. Cette clé est unique - chaque poète l’est aussi - dit-il, mais elle ouvre aussi bien les portes de ses sonnets classiques que celles de ses vers libres, parce que la serrure est commune à toutes.
Voici donc la clé, révèle le préfacier, elle tient tout entière dans les derniers vers du très beau poème intitulé « Libre espace » :

« Je prends la main de qui la donne,
J’offre la mienne à qui l’attend. »

Présence vigilante du poète dans l’espace où se joignent les mains, à la jonction mystérieuse de deux larges rivières au cours serein, qui prennent leur source dans la sobriété du verbe pour l’une et l’unisson avec les choses de la nature pour l’autre. « Non, je ne partirai pas, conclut le préfacier. Qui du reste pousserait l’outrecuidance jusqu’à vouloir quitter impunément un tel parcours poétique auquel l’auteur nous invite ex imo corde à participer ?

Jacques Herman
Vice-président de l’Académie Rhodanienne des Lettres