José Seydoux

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D’origine gruérienne et européen de cœur, docteur en économie du tourisme de l’Université d’Aix-en-Provence et journaliste spécialisé, José SEYDOUX a consacré sa vie à la communication dans le secteur du tourisme, en privilégiant sa dimension humaine. Sa contribution à cet important phénomène social et culturel du XXe siècle se retrouve dans les ouvrages qu’il lui a consacrés, entre autres «De l’hospitalité à l’accueil» I et «Accueil d’aujourd’hui et de demain» II (Editions Delta & Spes) et «La vie… côté tourisme (Editions Cabédita).

Aimant les voyages dans le temps et dans l’espace, épicurien et grand amoureux de l’écriture, il signe «IL ETAIT UNE FOIS LA REINCARNATION» (Editions de l'Onde, Paris) un ouvrage se caractérisant par une thématique multiculturelle tout à fait inédite et reflétant bien son attachante personnalité. Ses régions-fétiches? Bulle en Gruyère, Fribourg-en-Nuithonie, Lausanne-sur-Léman et Yverdon-les-Bains.

 




Bibliographie

 


Incohérences - La Suisse... paradis perdu?, Editions Attinger 2016
Souriez... on vous ressuscite!, Editions Attinger 2014
Il était une fois la réincarnation, Editions de l'Onde 2012

 

 

 

 

Souriez... on vous ressuscite! Editions Attinger 2014


 

Sous ce titre prometteur et plutôt optimiste, se cache le nouvel ouvrage de José Seydoux, paru en Suisse romande, qui met en scène un ado des années cinquante… âgé maintenant de septante ans! Souvenirs d’hier et rencontres d’aujourd’hui se racontent dans des mémoires mêlant un manuscrit tombé dans l’oubli, retrouvé un bon demi-siècle plus tard, et sa version 2014, critique et actualisée. Une véritable résurrection!

Né à Bulle en 1942, son auteur, après toute un carrière de rédacteur dans le tourisme – sa passion -, considère avec le sourire l’essai déjà existentialiste de l’ado qu’il fut, retranscrit tel quel avec sa spontanéité et son esprit caustique. Plus de cinquante ans après, avec autant d’humour que de lucidité, une longue expérience en plus, le «grand-papa du XXIe siècle» lui répond, respectant ses 22 chapitres.

Ces étonnantes retrouvailles font tout le charme et l’originalité de ce qui dépasse de loin le simple récit autobiographique… de deux «écrivains». D’abord en herbe, puis en âge. Ce qui fait dire à Philippe J. Dubath, son contemporain et collègue journaliste, qui en signe la préface, que l’auteur gruérien «manie avec brio l’autodérision, la sagesse et une sorte de tendresse, celle qui caractérise les gens qui savent encore aimer la vie». Ce roman d’ado(s), vécu sur trois générations, s’adresse à tous les jeunes de... 12 à 72 ans


 

Extrait pages 46-47
Je me souviens de ce chapitre
Mon prermier amour... Délicieux et inoubliable

A quinze ans, j'avais l'impression de passer un cap, le lustre peut-être qui éclaire un nouvel aspect de la personnalité: la découverte des sentiments. Sans me poser de questions, j'eus soudain le béguin d'une fille pratiquement de mon âge, une petite blonde aux yeux bleus (et ça n'est pas un cliché!) avec ce qui m'a littéralement fasciné et fait rougir: un sourire désarmant - évidemement, quand il vous est adressé! Mon premier "amour", mes premières amours d'ado plutôt, encore très platoniques - n'oublions pas que nous sommes en 1957!

Piscine, tennis, vélo et discussions d'ado. Elle, fille d'un industriel de la région très connu... dont les délicieux produits ravissent les enfants. Lui, c'est-à-dire moi, issu d'une famille beaucoup plus "ordinaire", mais une femme, un homme... déjà!

Elle m'éblouis, je lui glisse en catimini un petit poème (hélas, pour la postérité, perdu depuis!) et voilà que, nos vies se séparant, je la perds complètement de vue pendant des années. L'idylle, si on peut appeller comme ça une série de premiers émois qui m'ont en tout cas personnellement beaucoup marqués, aura été très courte, le temps pourtant de faire le tour de mon petit monde...

L'image publique attachée au patronyme de ma dulcinée étant très connue et la renommée des produits en question vraiement internationale, notre "relation" fit les gorges chaudes de mes copains d'école. Pas du genre "il était une fois une délicieuse princesse", mais plutôt "cancans chez les ados"... Nombre d'entre eux (jaloux?) ne cessaient de me charrier sur un ton persifleur, je découvrais sur le tableau noir de ma classe le dessin des produits en question, bref, un vrai harcèlement qui, à un certain moment, m'énervait au plus haut point, moi plutôt timide, genre "on lui donnerait le Bon Dieu sans confession".

Nonobstant cette publicité dont je me serais bien passé, je n'ai jamais oublié ce premier amour: je l'appelle ainsi même s'il n'a pas pris le sens de celui qui marque la perte de la virginité...

Amour d'ado, roman d'ado, premier eldor... ado!

C'est tellement vrai que cette fille est restée, sinon dans mon coeur, en tout cas dans ma mémoire. Et je la retrouverai des décennies plus tard, grâce à internet et à ma curiosité, en tout bien tout honneur, comme on le dit. Nous avons repris notre conversation là où nous l'avions laissée.

 

 

 

Il était une fois, la réincarnation

 

 

L’ouvrage de José Seydoux, intitulé «Il était une fois la réincarnation», assorti de ses deux sous-titres, «Condamné amour(ir)Si mes naissances m’étaient contées», vient de paraître aux Editions de l’Onde, à Paris. Il s’agit de ce que l’auteur définit comme un essai romancé historico-ésotérique teinté d’humour et d’humanisme.

Fondé a fortiori sur de nombreux éléments de l’histoire, de la géographie, de la société et de l’humanité en général, le tout décrivant une quinzaine de vies sur vingt et un siècles (la dernière de 1942 à 2038), cette épopée totalement inédite dépasse sa classification dans la catégorie «développement personnel et spiritualité». L’avertissement de l’auteur est à ce sujet très clair, en invitant le lecteur, quels que soient son âge, son horizon et son degré de «croyance», à le suivre dans un périple «scientifiquement impertinent, ésotériquement incorrect… mais amoureusement crédible». De la naissance de Jésus à l’appréciation critique du XXIe siècle, en passant par des cycles de 144 ans et autant d’existences masculines et féminines, ce livre aux touches d’humour, d’érotisme et de coups de cœur passionnants s’avère une façon tout à fait originale et séduisante, finalement très positive aussi, de décrire un «vécu» privilégiant la découverte, l’insolite, l’amour… jusqu’à en mourir!

«Il était une fois la réincarnation», Editions de l’Onde, Paris, 2012, 224 pages. Dans toutes les bonnes librairies et librairies en ligne.

 



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